Dîner romantique. [Public averti]

Beaucoup s'en doutent depuis un bon moment.
D'autres se le cachaient pour y croire encore.

On a tenté plusieurs manoeuvre de réanimation?
Massage cardiaque, insufflation, et autre tripotage peu courtois.

Rien n'y a fait.

On s'est fait beaucoup de mal ces derniers temps.
Beaucoup de mal a s'acharner.

Le concept de Munuroe avait un potentiel, mais nous, avions nous vraiment la compétence …

Je repensais à ce que quelqu'un nous a dit en claquant la porte. D'ailleurs, un écho s'est glissé par la fenêtre après son départ en haussant les épaules et en dandinant du cul : Nous sommes fragiles et vacillants comme la flamme d'une bougie, trop instables pour qu'on y consacre son énergie créatrice.
C'est difficile de répondre à un écho. ça vient de loin, c'est aussi franc qu'un …

Préfere leur étreinte habituelle... plus de tendresse, plus de
douceur, plus de Nhess de l'autre côté. Se dégage un peu, pas
entièrement, pas certain qu'elle veuille arrêter aussi.

Oui, tite fée... pardon. Je garde le popotin pour accrocher mes mains,
Et la chaleur de tes cuisses pour les moments coquins.

Pas de pardon à demander pour ca Mimi joli...

On est pas bien.. on va pas se compliquer la vie pour rien? si?

Se tourne doucement se séparant , un sourire réconciliant

et puis..je t'ai pas gratté le dos encore...

Profonde inspiration comme pour effacer, lui fait les sourcils
promeneurs , et l'embrasse doucement effleurant sa bouche qui sent
toujours la rosée de myrtille! Peu crédible :

Grrr!

Le mordille.

Non, on se complique pas...

Retrouve le sourire dans la position habituelle, adore quand elle caresse de ses sourcils...
Passe
une main à sa nuque, la garde contre lui, savourant le goût salé de ses
lèvres mêlé aux senteurs du bain, enivrement délicat.

Et j'aime bien quand tu peux grimper à l'arbre.

Regard coquin, invitation silencieuse d'un frottement de la branche contre sa cuisse.

Lève les yeux , regard allumé, petite mine frimeuse.

Tu me prends pour une guenon!!!

Elle passe doucement son pied le long de sa jambe , et vient poser sa
cuisse contre la sienne attendant qu'il la prenne pour monter l'autre ,
ses bras enserrant doucement son cou , posant cascade de bisous mouillés
dans son cou et sa mâchoire , naissance d,un petit air crasse.

Mais tu as raison , faut toujours vérifier les branches ou l'on monte!

Lance un regard provocateur.

Tu crois que tu es meilleure en guenon qu'en tigresse?

Pouffe de rire, saisissant sa cuisse avec fermeté, et prends sa main pour l'amener à sa branche, la laissant dessus.

Elle te parait solide?

Glisse sur son autre cuisse, la soulève à son tour.

Mine dépitée

Plutôt l'air d'un bouchon... je crois qu'on peut pas y monter...

Mais peut être bloquer des choses.

Retient avec peine un petit air mutin caressant doucement le membre souple, le guidant pour clore des parois.

S'apprête à l'embrasser, mais prend soudain un air curieux.

Bloquer... tu penses à quoi? Je ne vois vraiment pas...

Hausse les sourcils, l'amenant tout de même contre lui, écartant ses jambes autour de son bassin.

Petit soupir...écorce la branche , joue un
peu avec son gland..et la guide , gentiment, pressant ses
hanches aux siennes pour bien la placer*

Voila! tu M'en bouches un coin!

Air haïssable, entre fou-rire et provocation.

Se demande pourquoi elle fait sa tête boudineuse... peut-être... en
geste puissant, ralenti par l'eau, l'attire contre lui, entrant
pleinement en elle.

Mimi sauvageon, pour vous servir à coups de bouchon!

Pose un baiser à ses lèvres, espérant un sourire.

Rigole, bouche contre sa peau, mordillant l'épaule chaude et coussinée..ferme les yeux, ombre bleutées sous ses cils blancs.

En autant que tu ne me fais pas bouchonnée... Je crois pouvoir aimer sans peine , le sauvageon...

Pouffe de rire, yeux en lumière étoilées

C'est violent un sauvageon, mon bucheron?

La fait doucement glisser vers l'arrière, plongeant dans son cou, donnant fine léchouille à sa peau mouillée.

Oh oui, c'est violent... sauvage, guidé par son instinct, et çe ne relâche sa proie qu'une fois incapable de s'échapper...

A nouveau la ramène contre lui puissamment, serrant les mains au bas de son dos.

Ne peut s'empêcher de rire .. tellement pas lui. Elle resserre doucement ses jambes , les croisant à l'arriere de ses
cuisses.. prenant ses bras , les enserrant de ses mains. Simplicité. Yeux doux
tout étincelants de bonheur *

ah ahahhah aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaha hahaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!!

Arrive tant bien que mal à donner ampleur et vitesse à ses gestes, se
disant que crac craquer dans l'eau est bien plus efficace que chasser
pour gagner en force. Arrête ses baisers pour la regarder, bombant le
torse que ses pointes viennent chatouiller à chaque glissade.

Janera bien qui janera le dernier! Attention à la mosson!

Grand rire sincère qui lui fait faire des soubresauts se serrant à chaque fois plus autour de la branche,
confirmée solide et pas bouchon...cheveux légèrement séchés. Elle volant
dans les airs.. se tenant malgré elle , les deux bras passés à ses épaules tentant d'embrasser son oreille, crampée.

Tttt....'es ...fou!

Oui, tout foufou de Nhessou!

Fatigue un peu des bras mais n'en
montre rien, pris dans son élan d'allégresse, mordillant cou et épaule,
ne faiblissant pas dans ses assauts et y ajoutant des mouvements de
bassin.

Ne ris pas trop, tu vas finir par me vexer!

Mais j'y peux rien c'est drôle!!

Se fait
douceur , pour se faire pardonner, frottant joue contre peau lisse et humide. soufflant
doucement pour faire naitre frisson en lecture digitale...enfonce ses
doigts dans la chevelure qu'elle étreint , sans mal.. se calmant ..
trouvant finalement sa bouche en pâturage printanier.

Trop chaud à l'intérieur pour frissonner, souffle si délicat et baiser
renversant, sensations connues mais toujours nouvelles comme une
première fois. S'efforce de maintenir rythme soutenu, ne voulant pas
encore faire tomber le masque.

Même en sauvageon je suis drôle?... Prend un air anxieux, un peu crispé tout de même... Comment alors te faire hurler ton désir ardent?

Je préfère te donner mes jouissance en silences et tremblements..
te rendre mes émotions en frissons et râlements.
Intimité gardée sans attirer les curieux.*
Sensations partagées en son délicieux.

Pas de complainte folle...
que ma voix qui a ton oreille dégringole..
Et mon corps qui à ton rythme, abdique,
Et tu y réponds toujours de façon gonadique

* le croyait au moment du texte ^^

Et tu te donnes à moi à la perfection,
Me rends souffle pour souffle, suivant le Talion,
Rien de mieux pour célébrer notre union,
Que de s'étreindre en silence, avec passion.

Je t'aime taquine, joueuse, friponne,
Autant que sérieuse, tendre, mais pas nonne.
Exprime toi sans retenue ou reste aphone,
Tout ce qui compte, c'est qu'on s'étonne.

Uni avec ou sans bruit
avec toi je suis autrui ( non pas aux truies)
tienne et nous construit
soupirs de délice en seul fruit

et même si parfois je déconne
et semble pour toi être floconne
Un rien bonne, cochonne ou coconne
Jamais en tes bras, ne pense à ceux de la gasconne!

D'abord tigresse, guenon, maintenant cochonne...
Quel que soit l'animal, à toi je m'abandonne!
A toi, rien qu'à toi même si parfois je tâtonne,
C'est pour ta sublime jouissance, qu'on me le pardonne.

Que la conne gaze ou m'offre son popotin,
Une main cinglante sera son seul butin,
Jamais je ne m'écarterais du droit chemin,
Sur ma branche, il n'y aura que toi jusqu'à la fin.

Perdant souffle a suivre le sien
trouvant unité comme magiciens
deviennent doucement maitre musicien
en rythmique deviennent rituel ancien

Fondu, connexion, amalgame
Ensemble on recompose la gamme
que jamais à d'autre ne divulgames
de ce nous qu'à tous nous promulgames

OUf!

Se tait, sentant chaleur habituelle
Fais de ton intérieur une écuelle
Je sens venir en moi l'hydromel,
Prions pour que l'explosion soit belle!

Ouvre ses yeux sur cet astre qui luit
se sachant posséder de lui
ne connait plus que la branche de celui
qui fait que sa vie reluit!

Oublie tout, rimes, vers, musique et poésie.
Se laisse aller sans crainte, tout en lui s'écrie.
A son corps, à son coeur, à ses désirs enfouis,
Par sa branche et ses doigts, maintenant ressurgis.

La sève coule, découvre, accapare,
A ce rendez-vous intime jamais en retard,
Une scène unique, belle à s'en émouvoir
Mais qu'elle dure, c'est folie d'y croire.

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