Sujet: Etat des lieux Ven 5 Sep - 0:51 |
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Qui suis-je ?
Que suis-je devenue?
Qu'a ton fait de moi?
Je travaille pour Gervin depuis près de six mois; si l'on peut considérer ça comme un travail. Je suis comme il s'amuse à dire un "percepteur". Percepteur de quoi, me demanderiez-vous. En thèmes simple, je casse des membres, brule ou coupe toutes sortes d'extrémités pour récupérer l'argent du patron. Je doute que ce soit toujours l'argent des prêts qu'il propose.
Au début je trouvais toujours prétexte à esquiver mes obligations. "Je n'y connais rien!" Avais-je dit. "Je ne tue pas à froid et j'ai jamais torturé qui que ce soit." Ni une ni deux le patron me cola son meilleur sbire aux fesses pour me former. Je ne l'aimais absolument pas, c'était l'enflure qui m'a bourré la gueule pendant mon kidnapping.
Avec lui, je commençais donc mon éducation de parfait tortionnaire. Il me montra tous les procédés et se régala de me montrer les effets sur moi "pour mieux connaître les sensations qu'ils laissaient afin de savoir dosés". Aiguilles, pinces, marteaux, couteaux : rayon bricolages. Ecarteurs, scalpels, scie, fils et aiguilles rayons chirurgies. Et son préféré le rayon humiliations avec milles et une esquisse de postures qu'on ne peut que les qualifier de dégueulasses mais surtout un drôle d'objet que je n'osais pas demander ce que c'était. Voyant que me répugnais à poser la question il m'informa d'un sourire de carnassier extatique. "Poire d'angoisse!" il avait la bave aux lèvres rien qu'à le dire. Je fus heureuse qu'on lui ait interdit de me faire ce genre de démonstration. Il me montra ensuite comment bien choisir les cordes, les menottes et autre liens pour que le client se montre coopératif. Puis, nous passâmes à la pratique en situation réelle.
Il regarda son petit carnet noir de feuilles froissés et mal écrites. Il lut à haute voix : Homme 50 ans, tenancier de maison de passe doit payer son loyer du mois. Le B-à ba du métier.
En effet ce n'était pas trop compliqué, long mais pas trop compliqué. C'était un bon client du patron et il tenait à ce qu'il paye le premier. Nous nous faufilâmes dans un dédale de petites ruelles pour 10 mn plus tard pénétrer dans l'arrière cour d'un hôtel particulier et nous pénétrâmes dans cette antre de luxure. Pour beaucoup, des elfes femelles pour le reste un échantillon de chaque race exhibant leurs appâts aux nouveaux venus.
- Tu veux tâter ça mon loup 100 % naturelles. - Non ne l'écoute pas tout le monde sait que c'est 100% plastique. Goûte plutôt ça mon mignon, il y a rien de plus délicat sur cette terre. - Oui et tu mourras dans les 6 mois de petite vérole. - OH! Pouffiasse! - Morue! - Comme toi ma chérie
Les yeux ronds, je les regardais se crêper le chignon. "Mon mignon", elle m'avait appelée, je sais que Mère Banda avait été radine sur le coté nibares mais quand même je ne ressemble pas à un petit garçon.
- Allons, allons les filles! Pas devant les clients. On se calme et on retouurrneuh dans ses chambres. Allez, hop hop! Veuillez les excuser, ces petites gouurrgandines ont un fort esprit de compétitions. On les choisie pouurr ça vous savez Hi hi!
C'était le tenancier, habillé d'une courte robe de chambre en soie sauvage bleu éclectique qu'il lui arrivée au raz des bonbons. Ses manières étaient curieusement efféminées.
- Oooh mais c'est vouuus! Me voila toute heureuse. Mais je vouus en prie asseyez vouus Je reviens touut de suite.
Nous nous installâmes, mon tuteur et moi-même sur un sofa de velours rouge carmin mais nous eûmes peu à attendre avant de revoir le drôle qui agitait comme un mouchoir une enveloppe craft remplie de biftons.
- Touut est là vouus pouvez recompter.
- Non avec vous je sais que ce n'est pas nécessaire.
- Puis-je vouus offrir des petites douuceurs, un whisky, des femmes peut être.
- Non, merci mais nous pourrions certainement trouver à nous amuser
J'en revenais pas, il lui proposait la botte. Mon tuteur était rhoo. Pas possible ce rat, si violent, si Mâle. Fallait que je bois un coup là, sinon j'crois que j'aurais défailli.
- Je veux bien un whisky, si ça ne vous dérange pas.
Mais déjà, les yeux brillant du tenancier montrait qu'il était tout ailleurs. Ils s'en allaient patte dans la main dans les appartements privés du zumain quand ma question parvenait enfin à son cerveau.
- Sers toi c'est dans la statue à coté.
Dans la statue à coté de moi…bon. Je regarde la chose qui représentait un jeune éphèbe complètement dénudé qui trônait sur son pied d'Estale. Pas une poigné, pas une encoche montrant l'ouverture. Quelle bizarrerie ! Je tente de soulever mais rien, il est soudé. Peut-être en le tournant. J'agrippais la statue pour la dévisser. Je sentis une excroissance se dérober sous mes doigts. Heurk! Dégoutant! Son organe c'était enfoncé. Je crus l'avoir cassé mais non, le pied d'Estale s'ouvrit m'offrant enfin son breuvage que je me servis aussitôt.
J'en bus un puis deux, le temps passait et toujours pas de rat. C'est endurant un rat mine de rien. Enfin vers mon cinquième ou sixième verre je sais plus, la bouteille avait prie une sacrée clac, il daigna enfin montrer son affreux museau. Le zumain marchait un peu en crabe mais s'emblait ravi et lui fit de chaleureux signes de la main quand nous partîmes.
- Si tu en parles à qui que ce soit, sache que je t'écorcherais vive et tu sais que je ne parle pas en l'air. Gervin ne te sera d'aucuns secours crois moi.
Je ne trouvais rien à dire et même si, je n'aurais pas osé y répondre. Il y a des fois où il faut avoir un dessous de jugeote et savoir se la fermer pour son salut.
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Luly La Mite
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