Sujet: BG /theme de la V2 Sam 29 Aoû - 0:02 |
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Le monde de l’après.
I - La fin du monde : le monde de l’avant.
Dans certain monde, c’est les mortels qui foutent le bordel. Sur Munuroë, c’est pareil ! Ou presque, mais dans la mauvaise foi divine, on maintient la position : ce sont les mortels les fouteurs de merde ! Imaginez-vous que les petits mortels ont osé s’opposer aux Dieux, pire, à Dieu lui-même !!! Et pour quelles raisons ? Oh, deux ou trois petites choses jugées sans plus d’intérêt qu’une envie de pisser dira Dieu. En réalité, le conflit opposa les dieux entre eux et les mortels en bons moutons les ont suivi, chacun se partageant les convictions de l’un ou l’autre des dieux. Sauf… une bande de libres penseurs qui défièrent tous les dieux, pensant qu’un seul sac suffit largement pour y mettre les ordures.
Fallait être gonflé, mais ils le sont, sauf que Dieu ne partageait pas cette avis. Sa seule réponse en dehors d’un pet digestif plutôt pas mal tourné, fut de renvoyer la balle aux mortels : un déluge neutronique en belle et due forme. Autant dire que ça a fait BOOM. Dieu s’est bien marré ce jour là, et c’est en famille qu’ils ont fêté la fin du monde, par un repas copieusement arrosé, Banda sous la table et Lymbia sur ses genoux. Odieu quant à lui, on ne l’a plus revu, mais un bruit infernal courre sur son déménagement vers des mondes obscures où il aurait pris pour mission sacrée de faire régner le puritanisme. Qui connaît Odieu sait qu’il aura vite fait de corrompre toute la galaxie. Dieu se marre en pensant à son rejeton et au putain de bordel qu’il doit foutre un peu partout ailleurs.
Le neutron est vicieusement malin et ne détruit que la vie. Fallait s’y attendre, on va pas tout péter quand on s’est cassé le cul à bâtir. Du Munuroë que tous ont connu, il n’en reste que des villes fantômes et des contrées abandonnée. Quelques bestioles ont survécu, plus blindées que les autres et surtout moins connes, d’autres ont subi des mutations et ressemblent à… comment décrire des trucs plus près d’une merde molle que d’une belle femme ? Ben, on les décrit pas, ça fait couler moins d’encre. A part ça, tout va bien.
Mais… certains habitants ont réussi à survivre, planqués dans les bas-fonds ou dans les chiottes ou encore ceux qui se sont barrés ailleurs, le temps que l’orage passe, tout le monde connaît l’historie des rats... En même temps, la mauvaise graine c’est tenace. Dieu s’en fout, il a décidé de ne plus s’occuper de ce petit monde « qu’ils se démerdent » ajouta t-il en se grattant les couilles. Munuroë est donc livré à ses derniers survivants. Autant dire que ça va être un vaste foutoir maintenant que les clés de ce monde sont entre leurs mains.
Ouep, un vaste foutoir. Reconstruire, pas besoin, tout est debout. Mais quand on donne un grenier à un tas de rats, ces derniers se foutent sur la gueule pour en prendre possession. Une espèce de hiérarchie se met en place entre les plus balaises et les plus faibles. Est-ce que les survivants de Munuroë vont faire la même chose ? Toujours est-il qu’ils vont devoir survivre en tout premier lieu et pour cela, ils devront compter les uns sur les autres. L’entraide va enfin connaître son heure de gloire, à moins que ce ne soit le chaos qui prenne le dessus et que Munuroë vaille moins qu’un grenier pourri occupé par une bande de rats stupides.
II - Un nouveau monde : le monde de l’après.
Munuroë est désormais un monde sans rien, sans vie, ou alors si moche qu’un cafard ferait ses bagages illico. Nada, que dalle c’est un peu ça, reste les habitants livrés à eux-mêmes.
La survie… Parce qu’il va falloir survivre dans ce monde qui n’a plus de règle, en voici d’ailleurs la seule de ce monde mort ou renaissant : la survie. Munuroë est un monde sans dieu, sans la loi des dieux, sans règles ni cultes, sans dogmes et sans les lubies de ces dieux déserteurs, ces caprices des dieux qui ont déclenché les hostilités et réduit à rien le monde de l’avant. Les règles de ces dieux, faut bien se le dire, elles étaient pas terribles mais elles avaient ceci d’intéressant, qu’elles existaient. Mais dans le monde de l’après, que reste t-il de ces règles ? Rien ! Que vaut un monde sans règle ? Rien ! Ou pas grand-chose. Faut voir…
Les survivants devront apprendre les dures lois de la vie et sans règle, c’est le chaos, le bordel, le foutoir et cetera. Mais… ça peut-être un choix. Apres tout, le chaos possède ses propres règles. Les survivants auront donc la difficile tache de reconstruire un monde nouveau : le monde de l’après.
Ils devront inventer ce monde, en inventer les règles, en inventer les cultes et tout ce qui colle au décor. Certains dépoussiéreront les vieilles étagères et se tourneront vers d’anciens cultes munuréens comme les cultes de Zawha ou de Phâera, les cultes de l’Ordre ou celui du Chaos, mais aussi le culte de la lune sombre… Certains refuseront les cultes et décréteront que les dieux ont suffisamment foutu le bordel pour qu’on les adule encore. Ils se tourneront alors vers des systèmes résolument politiques et l’on verra émerger des démocraties, des dictatures (les mortels étant ce qu’ils sont) des autocraties, des systèmes chaotiques inventés ou encore des systèmes politico-religieux. Et ainsi soit-il ricana Dieu en imaginant le désastre. D’autres choisiront la voie du « sans foi, ni loi » et décideront d’être ces irréductibles habitants d’un petit village dans un petit pays… bref, des casses couilles. Et puis… il y a cette race à part de solitaire. Ma foi, libre à eux de se la jouer solo, la vie sera dure, faut bien le dire, le cinq contre un ça va un temps, mais rien ne vaut une bonne vieille moule pour se tenir au chaud !
On peut dire que c’est pas gagné, et je ne peux m’empêcher de penser à ces rats qui squattent mon grenier…
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JustPhil
Ad'min
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